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ville de paris - Page 23

  • LE MAIRE DE VANVES AU 1er SOMMET « CITIES FOR AIR » : LORSQU’IL EST QUESTION DES VOIES SUR BERGES

    Bernard Gauduheau, maire de Vanves et Conseiller métropolitain a participé au premier sommet international sur la qualité de l’air « cities for Air » co-organisé par la MGP (Métropole du Grand Paris) et la Ville de Paris, avec les maires de Mexico et d’Athénes qui s’est déroulé hier au palais d’Iéna (CESE). Mais il n’était pas encore présent lorsqu’Anne Hidalgo a répondu aux maires des villes riveraines qui s’inquiétaient des conséquences et des répercussions du projet de piétonnisation de la voie sur berges Georges Pompidou.   «Ce n’est pas le complot de la ville centre contre les autres villes !» a  t-elle réfuté en confirmant que cette autoroute urbaine n’a plus sa place à Paris et sera remplacée par une grande promenade.

    Le débat avait été houleux vendredi dernier lors du conseil métropolitain, auquel assistait Bernard Gauducheau, entre les élus parisiens et de banlieue notamment du Val de Marne «On est exactement dans le rôle de la MGP… C’est un fait que les particules tuent…. C’est une étude métropolitaine que l‘on  exige…. Paris fait tout pour reporter sur la périphérie sa circulation. …En paralléle,  il faut travailler sur un projet . Qu’allons nous dire à nos concitoyens lorsque la voie G.Pompidou sera fermé ?...Ce sujet pose la refondation totale de la relation entre Paris et ses voisines. L’avenir de la MGP viendra de l’effacement du Bd Périphérique » a t on entendu ce jour là, la plupart  demandant des études supplémentaires sur l’impact sur la circulation métropolitaine et sur les alternatives en termes de transports en commun.

    « On est à un tournant historique. Il faut mesurer l’impact de la pollution de l’air. Ce n’est pas demain et ailleurs, mais maintenant et ici qu’il faut traduire dans les faits les décisions de la COP 21 et agir, car il est temps » a  expliqué Anne hidalgo, hier matin,  en citant les chiffre de Santé Publique France (48 000 morts par an en France à cause de la pollution, réduction de deux ans, l’espérance de vie…). «Il est temps d’agir. La plupart des villes se sont engagées pour réduire cette pollution. Il ne s’agit pas de prendre des mesures pour réduire la circulation, mais investir dans d’autres modes de déplacements moins polluants» a-t-elle ajouté en citant Auto Lib, Vélib, l’interdiction du diesel comme Tokyo depuis 20 ans. Elle a annoncée avec Patrick Olllier, président de la MGP, la création d'un observatoire mondial des villes pour la qualité de l'air en lien avec l'OMS (Organisation mondiale de la Santé).

  • A COTE DE VANVES : LE PERMIS DE CONSTRUIRE DE LA TOUR TRIANGLE A ETE DEPOSE

    La société Unibail-Rodamco a déposé le 24 Décembre dernier auprès de la direction de l’urbanisme de la mairie de Paris,  la demande de permis de construire la tour Triangle (180 m de haut).

    Elle porte sur la seconde version de ce projet qui tout en conservant la silhouette saillante dessinée par les architectes suisses Herzog & de Meuron, proposera ainsi des surfaces de bureaux moins importantes avec notamment un hôtel 4 étoiles. La Mairie de Paris doit notifier cette demande au maire du 15éme arrondissement avant la fin Janvier 2016, pour recueillir son avis. La période d’instruction du dossier par les services de l’Etat devrait durer 6 mois. Entretemps, une enquête d’utilité publique devrait être organisée par la ville au cours laquelle les parisiens auront l’occasion de nouveau de se prononcer. Et le collectif contre la Tour Triangle compte bien en profiter pour  mobiliser les opposants à cette tour  à travers les réseaux sociaux,  en annonçant son intention de déposer un recours contre le permis de construire lorsque celui-ci sera signé par Anne Hidalgo.

    Il en profite pour rappeler qu’il est déjà en procès contre la Ville de Paris à propos d' une délibération votée en 2013,  par le Conseil de Paris sur la «révision simplifiée du Plan Local d' Urbanisme de Paris, sur le secteur «Petit Parc» du Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris : cette délibération est indispensable pour pouvoir déroger aux règles de plafonnement parisien fixé à 37 mètres de haut sur ce secteur et par conséquent, pour construire un immeuble de 180 mètres de haut (!). La procédure est en appel et la date d'audience n'a pas encore été fixée par la Cour d'appel du Tribunal Administratif de Paris».

  • STATION GNV A VANVES : OPERATION DEMINAGE DE LA POLEMIQUE

    Le maire de Vanves a donc déminé le terrain lundi soir sur l’affaire de la station GNV qui faisait polémique depuis les vacances de l’été 2015 lorsque les vanvéens avaient découvert ce projet dans Le Parisien et sur certains blogs vanvéens.  « Malgré tout ce qui a pu être dit, lu, entendu, c’est un projet ! Les choses ne sont pas ficelése. Un projet est à l’étude et il n’est pas acté. Je veux dépassionner le débat. Je ne prends pas les gens en traite »  a-t-il déclaré en rappelant qu’il a toujours organisé des réunions d’informations et de concertation sur tous les projets de la ville depuis qu’il est maire. « J’essaie d’améliorer les choses et non pas les dégrader, j’œuvre toujours pour améliorer les conditions de vie des vanvéens » a-t-il expliqué en reprenant son lietmotiv : «Je ne veux pas faire le bonheur des vanvéens contre eux ! » et en avouant « qu’il n’avait pas perçu les réactions ! ». Il était donc nécessaire de rétablir la réalité des choses : « Il n’y a pas défaut de concertation. Il y a un certain nombre d’idées préconçues sur le gaz comme je l’ai vu dans les premières remarques : Une station est dangereuse, elle peut exploser. Le Conseil municipal ne s’est  prononcé que sur la réalisation d’une étude de faisabilité. Nous en discuterons et nous ferons une réunion pour présenter les résultats de cette étude. Et nous déciderons ensuite ».

    « Lorsque le SIGIEF (Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en IDF)  a proposé à plusieurs communes d’installer une station GNV, j’ai accepté que l’on regarde cette hypothèse. L’objectif est d’apporter sa contribution à l’effort entrepris pour limiter et même éliminer l’usage des véhicules les plus polluants, notamment diesel. Le GNV est une solution, comme les véhicules électriques dont on parle beaucoup,  mais il faut déployer un réseau cohérent de stations pour développer son usage » comme il l’a expliqué avec le Directeur Général du SIGIEF, M.Tampon Lajarrette, de surcroît maire adjoint à Chaville qui fait partie de GPSO. Une convention a été passée par le SIGIEF avec GrDF, la ville de Paris, la Région, avec le soutien de la Poste pour faire une expérimentation avant de déployer un réseau maillé sur l’ensemble de la métropole d’ici  2020. Ainsi la Ville de Paris, en intra muros, négocie avec les concessionnaires de station service pour qu’ils rajoutent une pompe GNV (au détriment d’une pompe diesel) ou carrément réaménager une station comme c’est le cas à la station Avia à Beaugrenelle, Total à la porte d’Orléans, la station service du  quai d’Issy pour les bennes à ordure de l’usine Isséanne (ex-Tiru)  et le SIGIEF cherche en petite couronne des sites, une dizaine pour commencer, comme à Bonneuil sur Marne et à Vanves.

    « Une station GNV est de même apparence qu’une station service classique, avec des pompes, des compresseurs pour pouvoir mettre le gaz naturel de ville dans les réservoirs des véhicules. Le GNV provient du réseau de distribution  du gaz de ville, sans stockage, sauf un petit stockage tampon. IL n’y a pas de grosses bonbonnes, pas d’odeur, et on ne se salit pas les mains » a expliqué le chef de projet en insistant sur un point avec le maire : «  C’est aussi l’occasion d’améliorer le cadre de vie dans le secteur choisi, à l’extrémité du Skate Park, avec des plantations pour cacher la station, mais aussi de revoir l’entretien de cette rue Louis Vicat. On a sentit qu’il y avait besoin d’informations sur les flux. C’est pourquoi on a lancé une étude  pour ensuite faire des propositions. On va regarder avec la Mairie de Paris pour placer cette station dans l’espace délaissé entre les deux bretelles du Périph côté ouest porte Brancion où était prévu un entrepôt de voirie »ont-ils laissé entendre.

    Les riverains ont demandé  s’il y avait une conduite de gaz ? -  « Nécessairement entre la station et la canalisation de GNV qui s’arrête au niveau des bureaux de l’ADEME et qu’il faudra prolonger » – se sont inquiété de repérer les fuites grâce  à l’odeur – « C’est le même gaz que vous avez dans vos gazinières »– du caractère du site qui devrait donner  lieu à autorisation ! – « seulement une déclaration »- du devenir du Skate park – « Il ne sera pas supprimé mais renouvelé avec moins de modules plus adaptés. L’idée est de reconfigurer le site, redonner un peu de vie à cette rue Louis Vicat en la sécurisant. Cette station sera adossé au parking Papillon et non des habitations comme c’est le cas ave la station service Total de la rue Jean Bleuzen ». Un riverain lui fait remarquer « qu’il prend la responsabilité de faire venir 30 000 véhicules dans ce secteur » - « Et la circulation du Bd Périph ne vous gêne pas» a répliqué le maire en le coupant – «  et de faire cohabiter une aire de jeux et une station. La décision reviendra à qui ?  » demanda t-il «  Je ne ferai pas le bonheur des gens malgré eux ? » a répondu le maire. « Vous pouvez remercier le collectif d’avoir rempli la salle » lui a alors dit Claudine Charfe, conseillère de quartier. « Ce n’est quand même pas une centrale nucléaire » a alors répondu le maire soulevant quelques protestations surtout lorsqu’il a ajouté « c’est beau la retraite » lorsqu’elle lui a indiqué qu’elle avait visité plusieurs stations GNV. Mais tout de suite après, la réunion a repris sur d’autres thèmes, alors qu’un riverain se plaignait des détritus délaissés justement à proximité  de la future station GNV, au débouche de la rue Sadi Carnot sur Louis Vicat sous l’immeuble.